Le commencement [Koara]

Voilà plusieurs heures que mon corps gis, les vagues se heurtent à lui. Il est faible. Les rayons du soleil pique la chaire de mon dos et le sable humide sous mon corps me rafraîchit faiblement. Il m'est impossible de me relever. Mes forces m'ont quittée. Mes souvenirs existent sous forme de flash. Des flammes recouvraient le paysage verdoyant, des cris raisonnaient dans tout le royaume, puis une immense lumière bleue m'aveugla.

J'essaie de crier, d'appeler à l'aide, mais aucun son ne sort. Ma voix n'est plus là. Dans l'élan de l'adrénaline je réussis à me relever et mis mes mains à ma gorge essayant en vain de sortir un son.
La panique m'envahit. Je ferme les yeux quelques minutes respirant doucement. Les sons environnant furent suffisant pour faire descendre mon stress.
J'ouvris mes yeux, et regarde au alentour. Personne. Quelques herbivores se promènent, le calme règne. Je dois trouver les humains qui ont survécu et comprendre ce qu'il s'est passé.

Mais avant, je dois me préparer pour mon voyage. Ce bord de plage est calme, c’est ici que je commence mon abris de fortune.

Quelques jours, ou peut être des semaines, je ne me souviens plus... Ces innombrables moments passés seul me font perdre la tête. J'ai réussi à fabriquer quelques lances, de modeste vêtements pour me réchauffer la nuit au coin du feu et quelques outils. Avant de débuter mon périple je fabrique un arc et quelques flèches.

La nuit est encore bien présente et avant que le soleil ne pointe le bout de son nez, je détruis la cahute qui m'a servi d'abris jusqu'à présent. Près de mon feu, j'attends désormais le soleil. Une fois là, j'éteins mon feu et me met en route, longeant la mer en espérant trouver quelqu'un ou un repère.

Cela fait des heures que je marche, le soleil est au zénith et cogne. Personne. Je n'ai croisé personne. Les seuls êtres vivants que j'ai croisés sont des herbivores et de temps à autre des bourriques de dilophosaur. Au pied d'un arbre, à l'ombre je décide de grignoter un bout et m'assoupi quelques heures pour fuir le soleil.

La nuit commence désormais à tomber et au loin j'aperçois une immense lumière bleue. Je la connais ! Je m'en souviens. Comme booster par l'excitation je cours à toute allure. Mon élan est stoppé quand je tombe nez à nez à une grande étendu d'eau. La lumière est là-bas, au large. Demain je ferai un radeau et j'irai la rejoindre.

Me voilà maintenant face à cette lumière, c'est bizarre. Ça semble venir d'un autre monde. Je venais de là, c'était certain. Mes mains touchent le présentoir au milieu de cette immense rocher flottant. Je sens mon corps disparaitre peu à peu...

J'aime beaucoup , j'arrive très bien à imaginer la scène.

Aah ! ça me fait plaisir de lire ça !
Espérant croiser ton chemin IG